mardi 6 juillet 2010

Après 35 ans, peut-on porter des jeans clairs ?


Certes, ce titre est un peu racoleur. Mais voyez-vous entre Karen Blixen et le Grand Nord, il faut se poser aussi des questions essentielles. Et moi je dis que cette question est presque vitale... na !

A votre avis, passé 35 ans (voire 30 pour les plus enragés), devrait-on porter des jeans clairs ?


Je vous pose cette question après une observation pointue dans la rue (et après m'être trouvée plutôt bof bof dans ce style de jean j'avoue...). Eh bien je vous le donne en 1 000 ? J'ai trouvé que ça ne faisait vraiment pas joli. J'ai alors tenté un autre jour me disant que j'étais juste devenue une vieille peau : ben non c'était toujours aussi moche.
Peut pas réellement vous dire pourquoi, c'est un avis perso.
Quoique :

Bon déjà c'est pas hyper mode. Cette année, le jean clair ne se porte qu'en short.
Secundo, je trouve que le bleu marine, foncé, limite noir, ect. sied bien à la maturité. Ca fait femme qui a tout compris. A qui on ne la fait plus.

Et non jeune fille en fleur sautillante dans la matinée du printemps.


Regardez bien : j'ai vu quelque chose d'abominable ce matin. Une nana genre la quarantaine portait un caleçon long GRIS CLAIR. Avec fesses apparentes hein. Pas genre la tunique qui te cache les fesses (pas si fermes que ça). C'était terrible, t'avais les fesses qui ballotaient à droite et à gauche : et encore elle était plutôt mince !

Du coup, je vais garder mon caleçon gris pour aller au taï chi avec une grande grande grande liquette, voire djellaba sur l'affaire !

Après chacun fait ce qu'il veut : maintenant je crois que les fringues c'est comme les coiffures. Il y a des âges pour.


Hier soir, j'ai croisé une jeune fille genre 17 - 22 ans avec un pantacourt en jean bleu clair : elle était sublime (bon elle était bien roulée aussi).


J'encourage donc vivement toutes les jeunes femmes à porter des jeans ou caleçons clair, car à 35 ans SQUIK !!


Encore une fois, ce n'est que l'humble ressenti de votre fidèle serviteur.

vendredi 2 juillet 2010

Vous souhaitez réfléchir à votre vie professionnelle ou vous former ?

Bonjour,

Cela fait un moment hein ? Non non, je ne suis pas victime de l'essoufflement de la plupart des blogs, mais en ce moment je bataille dur dur pour effectuer une formation !

Si vous souhaitez donc avoir des informations sur :
- Comment faire un bilan de compétences
- Comment faire un CIF (Congé Individuel de Formation)

Je suis la personne qu'il vous faut et je vous préviens : il faut vraiment en avoir envie !!!!!

Le dispositif est lourd, très lourd.

A la première étape, vous saurez déjà si vous êtes réellement motivé.

Donc contactez-moi si vous voulez des infos !

mardi 1 juin 2010

Avez-vous été voir Mammuth ?


Ok ok je vous ai laissé plus de 2 jours pour aller voir Mammuth ! A ma décharge, une gastro-entérite foudroyante me cloua sur place.

Donc je reviens comme promis sur ce film réalisé par Gustave Kervern, Benoît Delépine et avec Gérard Depardieu, Yolande Moreau, Anna Mouglalis, etc.

Voici l'histoire :

Serge Pilardosse vient d'avoir 60 ans. Il travaille depuis l'âge de 16 ans, jamais au chômage, jamais malade. Mais l'heure de la retraite a sonné, et c'est la désillusion : il lui manque des points, certains employeurs ayant oublié de le déclarer ! Poussé par Catherine, sa femme, il enfourche sa vieille moto des années 70, une " Mammut " qui lui vaut son surnom, et part à la recherche de ses bulletins de salaires. Durant son périple, il retrouve son passé et sa quête de documents administratifs devient bientôt accessoire...

Qu'avez-vous pensé de ce film qui est encore au box office et sorti en avril ?? (donc succès)

Maintenant je peux tout vous dire sans vous influencer, même si moi-même je suis persuadée de l'avoir été, car j'ai été le voir après la lecture de 2 pages d'un article ô combien intéressant dans Marianne :

Les acteurs : très bien. L'histoire : bonne. Les "gags" : why not ?

Alors que s'est-il passé ? Pourquoi ais-je ressenti un malaise ?
Eh bien j'ai trouvé que ce film était mal réalisé. Le sentiment étrange d'un film où chacun était indépendant : les acteurs, l'intrigue, la réalisation. Seule la couleur maronnasse du film reliait le tout. Maronnasse (qui semble vouloir dire populaire ?), comme un papier peint vieillot de mauvais goût à petites fleurs... marrons.

La réalisation me semble être justement ce tour magique qui relie tous les éléments d'un film en une harmonie porteuse. Un mariage heureux. Avec un message commun (même si le message peut être "et si on se payait une bonne tranche de rire ?"). Je dis pas que c'est facile sinon je l'aurais déjà fait !

Dans Mammuth chacun fait les choses bien, mais indépendamment. Les personnages n'intégrent pas l'histoire, la lumière n'intègre pas l'histoire, le cadrage n'intègre pas l'histoire, les dialogues non plus. La cohérence même du scénario et de la direction du film en prends un coup. Serge recherche l'amour ? Il le trouve grâce à sa nièce, handicapée mentale ? Et du coup rentre chez lui heureux, plein de vie et d'amour ? Je trouve ça soit surfait, soit pas assez creusé.

Je rejoins Marianne dans l'analyse d'un certain mépris pour cette représentation du "peuple"... qui d'ailleurs existe vraiment encore sous cette forme ? Juste pour s'en moquer en le caricaturant à l'extrême ? Les Deschiens de nos jours feraient-ils le même tabac ?
Ce même article de Marianne compare l'enthousiasme du "peuple" pour Camping 2 et celui des intellos pour Mammuth. N'est-ce pas la preuve d'un décalage entre ceux qui le vivent et ceux qui en traitent ?

Bref peut-être l'intention était-elle bonne, mais j'ai eu l'impression que ce film traitait d'une France déjà ancienne sauf sur le chapître des... retraites !

Allez tiens je vais calculer la mienne !

mardi 25 mai 2010

Recette beauté naturelle : la poudre de rose

Hello, hello,

Voici ci-dessous une recette du bon blog http://blog.cryslor.com que j'ai trouvé très agréable à lire et à imaginer. Je n'ai pas de rosiers mais si vous en avez, essayez et vous me direz si ça marche !


"Fabriquez votre poudre de rose !

Si vous avez la chance d’avoir des roses dans votre jardin ou sur votre terrasse, sachez réutiliser les pétales des roses fanées, c’est une mine de bienfaits pour la peau !



Voilà comment je fais la mienne, il suffit tout d’abord de faire sécher les pétales bien à plat sur un linge bien sec et propre, jusqu’à ce qu’ils soient bien secs. C’est très important pour que la poudre ne s’abime pas par la suite.

Pour ma part je les laisse sécher une bonne semaine, par temps sec. Si le temps est plus humide, comme c’est le cas en ce moment, laissez les sécher au moins 2 semaines. Pensez à les mélanger pour éviter qu’ils ne pourrissent !





Ensuite ? Il suffit de moudre les pétales secs ! Et hop, un petit tour dans mon mixer « Génial » (c’est son petit nom !).



Et voilà, le tour est joué, ma poudre de rose est prête, je la place dans un bocal que je laisse ouvert pour encore aérer la poudre au cas où elle soit encore un peu humide.
Il ne me reste plus qu’à l’utiliser !


En mélange avec de l’huile végétale pour un masque de beauté hydratant, ou tout simplement avec une eau déminéralisée. Préparez une pâte onctueuse et homogène, et mettez vous au dessus du lavabo. Massez doucement votre visage et votre cou en effectuant de légers mouvements circulaires pendant 10mn. Rincez avec une éponge végétale.


Votre peau sera éclatante et légèrement rosée, et débarrassée de ses impuretés !"

vendredi 21 mai 2010

Je vous laisse 2 jours pour aller voir Mammuth

Je vous laisse deux jours pour aller voir le film Mammuth de Gustave Kervern, Benoît Delépine, avec Gérard Depardieu, Yolande Moreau, Anna Mouglalis.

Ne faîtes surtout pas mon erreur d'avoir lu un article très intéressant dans Marianne juste avant. Peut-être ais-je été largement influencée ? Allez je laisse mûrir tout ça ! Je vous laisse découvrir ce film sans absolument rien dévoiler !

Ensuite, ça n'a rien à voir mais si vous avez un projet de reconversion professionnelle, vous pouvez me poser des questions : je suis devenue une pro.

mardi 18 mai 2010

Out of Africa et Truculence

Je dois vous l'avouer : j'ai pleuré hier soir comme une madeleine devant Out of Africa.

La dernière demi-heure fut un concert de hoquets, de sanglots refoulés, et de sopalins froissés. Je ne reviendrais pas sur la ô combien fabuleuse histoire de Karen Blixen, née en... euh... je m'égare. Quel film sublime ! Quels acteurs sublimes ! Quelle histoire sublime !


J'aurais pu remplace le mot sublime par "truculent" car c'est un mot très "tendance". Tenez, ce matin je l'ai lu 3 fois dans le même journal !
Voici la définition dans Wikipédia :
  1. Qui est violent, excessif, haut en couleur.
    • Un style truculent.
    • Certaines figures de Jordaëns sont truculentes.
    • Une trogne truculente.
  2. Qui est pittoresque.
    • Cette actrice incarne un personnage truculent !
Vous pouvez d'ores et déjà employer ce mot lors de vos nombreuses soirées mondaines... à la maison : "Que tu es truculent mon amour !" (1ère ou 2ème définition) ou "ma puce tu commences à devenir truculente !!!!!" (effet garanti car le choc de ce nouvel adjectif calmera 1 seconde et demi).
Ou encore chez vos invités : "Madré de Dios que vos cupcakes sont truculents !!!!". Là c'est encore mieux vous montrez que vous avez une dimension spirituelle, que vous savez parler espagnol, que vous avez dépassé le stade verrine et que vous avez du vokabullère.

Par contre, évitez l'emploi de cet adjectif en zone sensible, pays en guerre, émeute, crise, grève, bref plus de la moitié de la planète, etc. ou encore à votre boss : je ne suis pas sûre qu'ils soit eux, super tendance !

lundi 17 mai 2010

Concert de SOFT à L'Alhambra (Paris)






Mardi 11 mai, 7° pluie et vent, j'ai assisté à un concert d'anthologie à l'Alhambra. Il s'agissait du groupe
SOFT : Fred Deshayes guitariste, auteur, compositeur, interprète, Phillippe Sadikalay (saxophoniste) et Joël Larochelle (bassiste et contre-bassiste).

Guadeloupéens, ils définissent leur musique comme "une musique aux lignes fluides et sereines, tressée de jazz solaire et des rythmes du gwoka, l’âme et la chair de l’identité musicale guadeloupéenne". Le tout saupoudré de l'excelle
nte prestation violonique de Julie Aristide, de la voix romantique et engagé de Maxence Deshayes, et de Charlie Chomereau Lamotte aux percus.

Je pensais que j'allais m'asseoir tranquillement et écouter suavement leurs morceaux. Bon okay j'avais malencontreusement pris une place debout hum, mais même si j'avais été assise, je n'aurais pas pu m'empêcher de secouer de droite à gauche mon croupion. Peut-être légèrement mais toujours en cadence.

J'étais heureuse d'en être (il faut un jour "en être" dans sa
vie et j'ai raté Bob Marley) car outre la complicité, le "lyannaj'" évident entre les musiciens, la proximité avec le public (vive les petites salles de concert !), nous avons eu droit à de vrais professionnels : rigueur, ponctualité, mais aussi impros, lâcher prise, "mizik" quoi ! Non non je ne parlerais pas de la prestation impressionnante des danseurs...si si un peu ok : excellente et dans un véritable mouvement.

Tout ça pour vous dire que j'ai été agréablement surprise. Et que mon banquier m'a ensuite appelé pour m'informer que j'étais largement débitrice suite à des achats importants à la FNAC : les 2 albums of course, de nouvelles baffles pour mieux apprécier, "apprendre la guitare, le saxo et le violon en 15 heures", etc.



lundi 19 avril 2010

Suite et fin de Karen Blixen


Ouf, j'ai enfin fini de lire la correspondance et la biographie de Karen Blixen (eh oui encore obsédée) ! Je le dis encore une fois : c'était une vraie dame hors du commun. A t-elle été heureuse ? C'est une bonne question. Côté amour, ça a été le fiasco le plus complet. Elle n'a pas pu avoir d'enfants et elle a payé de ses oeuvres, son deuil de l'Afrique. M'enfin, elle aurait pu finir à moitié folle dans un asile au Danemark. Ca c'est de la vraie résilience !! ...donc ou en étions-nous ? Karen arrive en Afrique. Sitôt arrivée, elle épouse Bror (vous vous rappelez ? Le frère de son premier amour !). Et là je ne peux que vous conseiller de lire "Une ferme africaine" qui est juste un chef d'oeuvre. Ca c'était une femme ! Avec des bottes en caoutchouc et tout, le pantalon entré dedans. Ainsi, vous connaîtrez via l'intéressée elle-même les détails de cet extraordinaire passage au Kénya, plus précisément à Monbasa. Malheureusement, Karen dû retourner au Danemark chez sa ptite maman, et c'est là que nous sommes dans l'une des merveilleuses preuves de la résilience de l'être humain : elle devint écrivain. Et non pas juste écrivain comme ça hein, non : GERBT (Grand Ecrivain Reconnu Bourré de Talent). Karen commença sa deuxième vie en publiant ses célèbres contes dont Le festin de Babette. Revers du décors, elle ne retrouva jamais le grand amour selon la légende et habita toujours chez sa mère.
Elle ne revint jamais en Afrique.

jeudi 8 avril 2010

Interlude : quel fruit manger en avril ?


Nous n'en pouvons plus. A la maison, nous mangeons depuis 4 mois des pommes, depuis 1 mois, des pruneaux, depuis 2 jours... des yaourts voire DES FONDANTS AU CHOCOLAT.


Le mois d'avril est tout simplement dramatique : il n'y a pas de fruits (je ne parle pas des trucs misérables genre fraise dès février). A ma petite épicerie bio, on échangerait bien des bouquins contre des fruits.
Mais il n'y a rien sauf... des kiwis (je ne sais pas pour vous mais je ne peux plus voir un kiwi en peinture depuis qu'on me parle de sa richesse en vitamine C), des pom... et des poi..., des bananes et des oranges !!!!! Non arrêtons de nous voiler la face, voilà la vérité drue et dure : IL N'Y A PAS DE FRUITS EN AVRIL.
Enfin 2 : la banane (ouais pas super écolo menfin mangez la banane des antilles :-)) et l'orange (ahhhhhh l'orange du détenu).

Ou suis-je devenue pourrie gâtée ? Avant, une orange à Noël était fabuleuse...
on échangeait des bas contre des pommes à la seconde guerre mondiale.

Oui, mais on est en 2010 : l'ère du je veux tout et le meilleur siteuplaît avec de la mayo !

Donc en avril, c'est scientifique : nous sommes obligée de nous rabattre sur les fondants au chocolat, les sorbets fraises, crêpes à la confiture d'abricot, etc. C'est pas ma faute monsieur 5 fruits et légumes, c'est la faute de la Nature.

Je vais vous raconter la vie de Karen Blixen


Ok. C'est un peu pompeux comme titre : Karen Blixen a eu une vie tellement hors du commun, qu'il est pratiquement impossible de connaître entièrement sa vie.
Je me suis donc basée sur "La ferme africaine" et surtout ses nombreuses lettres.

Merci aussi au site http://pagesperso-orange.fr/mondalire/blixen.htm qui raconte très très bien les dates et les faits.

Si j'ai bien tout tout compris, Karen Blixen est née dans une famille plutôt bourgeoise (elle raconte à un moment qu'elle ne savait pas s'habiller toute seule !!!!) le 17 avril 1885 (bientôt son anniv tiens).

Elle a plein de frères et soeurs : à vrai dire j'ai retenu un seul frère à qui elle écrira très souvent, Thomas et une autre grande soeur, Elle, qui meurt plutôt jeune.

Hélas, à ses 9 ans, son père, aventurier un peu excentrique, avec qui elle s'entendait super bien se suicide. Pourquoi ? J'ai cru comprendre qu'il couvait une maladie bien grave et a préféré en finir avant. Du coup, Karen est élevée par sa maman et sa tante Bess (qui a l'air plutôt conventionnelle ce qui occasionnera quelques différents ensuite).
J'imagine tout ceci dans une grande maison un peu frisquouillette quand même vu qu'on est au Danemark.

On surnomme Karen BLixen "Tanne" et ne me demandez pas pourquoi.

La petite Karen grandit avec déjà ce (gros) problème en arrière fond : un papa qui se suicide. Devenue jeune femme, elle écrit quelques nouvelles gothiques mais surtout sort beaucoup avec 2 frères : Hans et Bror Blixen-Finecke. Là s'ensuit un imbroglio car elle tombe follement amoureuse de Hans qui a l'air d'un fieffé coquin, mais lui ne l'aime pas. Dépitée, elle se fiance avec son frère Bror. Why not ? Enfin elle avait du caractère la Karen !

Mais arrive un personnage qui va changer sa vie : l'oncle de Bror qui revient d'Afrique. Il décrit un pays superbe avec des possibilités d'enrichissement foudroyantes. Du coup, les fiancés décident de s'associer avec apport de capitaux de la part de la famille de Karen.
Bror part avant et enfin pour Karen, c'est le grand départ. Wouaw j'en ai déjà des frissons.


A bientôt pour la suite de la biographie de Karen Blixen... à la sauce d'une sorcière :-)

mercredi 24 mars 2010

Extrait de "La ferme africaine"

"J'ai possédé une ferme en Afrique au pied du Ngong.

La ligne de l'Equateur passait dans les montagnes à vingt-cinq milles au Nord ; mais nous étions à deux mille mètres d'altitude. Au milieu de la journée nous avions l'impression d'être tout près du soleil, alors que les après-midi et les soirées étaient frais et les nuits froides.

L'altitude combinée au climat équatorial composait un paysage sans pareil. Paysage dépouillé, aux lignes allongées et pures, l'exubérance de couleur et de végétation qui caractérise la plaine tropicale en étant absente : ce paysage avait la teinte sèche et brûlée de certaines poteries.

L'horizon que l'on découvre des collines du Ngong est incomparable : au sud des grandes plaines, puis les vastes terrains de chasse qui s'élèvent jusqu'au Kilimandjaro. Au nord-est il y a la réserve des Kikuyu qui s'étend sur près de 160 kilomètres jusqu'au mont Kenya, couronné de neige.

Nous cultivions surtout le café, mais ni l'altitude ni la région ne lui convenaient très bien ; et nous avions souvent du mal à joindre les deux bouts.
Nairobi, notre capitale, n'était qu'à une vingtaine de kilomètres de la ferme.

Au cours de mes safaris j'ai vu un troupeau de buffles de cent vingt-deux bêtes surgir du brouillard matinal sur un horizon cuivré comme si ces bêtes massives et grises, aux cornes horizontales et compliquées, étaient sorties du néant dans le but désintéressé d'enchanter mes yeux. J'ai vu toute une troupe d'éléphants en marche dans la forêt vierge, une forêt si épaisse, qu'il ne filtrait que des éclaboussures de lumière.

J'ai éprouvé, dès ma première semaine en Afrique, beaucoup d'affection pour les indigènes. C'était un sentiment très fort et très spontané qui s'étendait indistinctement à tous les nègres quel que fût leur sexe ou leur âge. La découverte de l'âme noire fut pour moi un événement, quelque chose comme la découverte de l'Amérique pour Christophe Colomb, tout l'horizon de ma vie s'en est trouvé élargi."

lundi 22 mars 2010

"La ferme africaine" de Karen Blixen


Bonjour bonjour !


Tout d’abord, je vous prie de me pardonner pour ce long silence. Il y a des chocs qui amputent les doigts (Haïti) et vous gèlent les envies de sourire (froid continu mode survie type Nicolas Vannier). Et je vous avouerais aussi que je suis partie en vacances en Guadeloupe… avec un détour forcé non loin d’Haïti !


Mais maintenant voilà donc votre Tituba plus sorcière que jamais, qui revient vers vous toute fraîche, toute printanière en cette journée importante : la journée mondiale de l’eau. Eh oui, aujourd’hui chers lecteurs prenez plus que jamais conscience de ce que vous tenez dans les mains en prenant votre douche (non non je n’ai pas dit les seins mesdames et messieurs, hum reprenez-vous… bref !). L’EAU !


Citadine, j’ai tendance à oublier combien cet élément est précieux et nous est juste indispensable pour vivre au même type que l’air. Mais mais… maintenant je me suis connectée à la nature. Grâce à qui ? Grâce à Karen Blixen (ok bien coachée déjà par mes vacances en Guadeloupe). Je suis en train de lire La ferme africaine de cette danoise ô combien intéressante et attachante.


Vous connaissez tous Out of Africa ? Vous auriez bien tué Meryl Streep pour vous retrouver dans les bras de Robert Redford hein ? Bon l’histoire « vraie » ne s’est pas passé tout à fait comme ça.

A 5h du matin, heure de mon insomnie quotidienne, je me transforme en lion depuis une semaine. Râââââ !


Si si je vous assure : j’hume des odeurs de savane brûlée, je patauge dans la boue, j’embrasse des eucalyptus, capte les regards énigmatiques de la tribu Kikuyu, tue des lions, mange dans de la fine porcelaine avec un ami excentrique européen, essaie de sauver mon café, lutte contre les sauterelles, j’en ai même les cheveux longs et raides.

Tout ça pour vous dire que Karen Blixen est UNE MAGICIENNE. Sorti en 1937, ce livre vous emportera dans les tripes d’une femme (qui parle très très rarement de son mari « Ma ferme ») qui venue en Afrique faire fortune dans le café, se retrouvera ensorcelée par ce pays à l’aura de commencement du monde (type paradis infesté d’hyènes).


Le gros bonus ? aucune pointe de racisme (une ouverture d'esprit et une sincérité absolument dingue pour son époque).


Forcément pas très réveillée à 6h45 à Alfortville - France, je continue tout de même ma journée, fusil en bandoulière (sac en réalité), habillée en kaki (paraît que c’est mode cette année), de la boue plein le visage, et prête à recevoir un Masaï terrible aux longues jambes effilées, pour une discussion sur une vache ou deux.


Je n’ai pas encore fini ce livre, Karen Blixen devra quitter cette Afrique là, qui se transformera peu à peu. C’est un monde qui s’en va qu’elle quitte, mais elle en sera nostalgique jusqu’à sa mort. Cette dernière phrase me rappelle quelqu’un ?


(Je vous raconterais une autre fois mon périple dans le RER D et aux Halles avec un titre écrit gros comme une maison « AFRIQUE », recueil des œuvres de Karen : ouais je l’appelle comme ça maintenant puisque j’ai été prendre le café chez elle !)

Meryl Streep

mardi 26 janvier 2010

Petite astuce culinaire !

Bonjour !

Allez une petite astuce culinaire récupéré sur le très bon site radins.com :

Pour fariner (du poisson par exemple) de façon homogène et sans s'en mettre plein les mains, mettre le poisson et la farine dans un sac plastique (moi je dirais sac congélation pour plus propre) et secouer.

Il y en a qui mettent du sel et du poivre aussi.

Pas très écolo sauf si vous lavez ensuite le sac arf arf arf !

lundi 18 janvier 2010

Hélas

Bonjour,

Je continue sur la nature qui peut hélas... être terriblement meurtrière. Preuve faite avec le tremblement de terre survenu en Haïti, qui éclipse complètement le petit billet que je voulais vous faire sur la mort d'Eric Rohmer.
Devant la soudaineté de ce drame et le choc ressenti, je vous propose juste une liste d'associations humanitaires reconnues où vous pourrez faire des dons (maintenant ou après):

Médecins du monde déploie une mission d'urgence de grande envergure pour appuyer les personnels sur place.
Pour faire un don: envoyer un chèque à Médecins du Monde – Urgence Haïti, BP 100 - 75018 Paris; ou faire un don en ligne : https://www.abovision.com/scripts/cgiip.exe/WService=Donvision/donvision_secure.w?P1=MDM&P2=&INI=RAPIDO

Le Secours Catholique insiste davantage sur le travail de ses partenaires locaux: ses délégations de la Guyane, Martinique et Guadeloupe dont les équipes ont une expérience éprouvée d'intervention et mobilisation face à ce type de catastrophe, ainsi que Caritas Haïti pour l'évaluation des besoins. "L'essentiel des produits de première nécessité (aide alimentaire, produits d'hygiène, médicaments ...) et matériaux nécessaires, seront achetés dans la région afin de limiter les coûts de transport et stockage et soutenir l'économie locale fragilisée par cette catastrophe."
Pour faire un don: télécharger un bon sur le site et l'envoyer à Secours Catholique, BP 455, 75007 Paris, Mention: "Séisme Haïti"; ou faire un don en ligne : http://www.secours-catholique.org/dossier_55_2005.htm

L'Unicef a choisi de donner des exemples très concrets de façon d'aider notamment les enfants d'Haïti, dès la page d'accueil de son site. Parmi les montants proposés: "40 € aident à acheter 5 bâches qui servent d'abri d'urgence; 60 € c'est 7500 comprimés de purification d'eau, permettant aux enfants de boire sans risque; 120 € c'est 160 paquets de biscuits énergétiques pour des enfants souffrant de malnutrition; 140 € c'est 2800 sachets de sels de réhydratation orale pour lutter contre les maladies diarrhéiques".
http://www.unicef.fr/boutique/don/urgence-haiti

La Croix-Rouge évoque longuement Haïti dès la page principale du site. Elle compte envoyer une équipe d'urgence, en plus de son personnel sur place, ce week-end, notamment infirmières et médecins qui pourront venir en aide aux blessés dans des installations temporaires, alors que des hôpitaux de Port-au-Prince se sont effondrés. D'ores et déjà, l'organisme a envoyé du matériel pour tenir un hôpital de campagne, et veut acheminer une station de potabilisation d'eau.
Pour faire un don: Croix-Rouge française, "Séisme Haïti", 75678 Paris Cedex 14, ou faire un don en ligne: http://don.croix-rouge.fr/don.php?elk_daf_code=HT012

Action contre la Faim, malgré le contexte chaotique "où certaines parties de la ville sont détruites à plus de 80 %", affiche comme priorité l'accès à l'eau potable et l'assainissement. "Le climat de peur engendré par la multiplication des répliques tient les populations à distance des bâtiments, et nous fait craindre un risque important d'épidémie due à une dégradation des conditions sanitaires (absence de latrines et non évacuation des corps)."
Pour faire un don: ACF – URGENCE HAITI, Libre réponse 64 731, 75 681 Paris Cedex 14 (dans une enveloppe non affranchie) ou faire un don en ligne: https://dons.actioncontrelafaim.org/don.php?modereglement=CB&codemailing=10PI08


Pour Médecins sans frontières, "la préoccupation première des équipes dans ces structures médicales est de soigner les blessures et de pouvoir réaliser des interventions chirurgicales", alors que les structures sont débrodées. "Par ailleurs, la nourriture, l'eau et les abris manquent. En revanche, les stocks de médicaments et de matériel médical ne sont pas encore épuisés et du matériel supplémentaire est en route."
Médecins Sans Frontières vient de donner des nouvelles de ses activités en Haïti lors d'un point presse à 16h30, heure de Paris. Stefano Zannini, chef de mission, présent sur les lieux au moment du séisme dirige l'opération d'urgence sur tout le pays. Il a donc pris la parole ce vendredi:
"Les gens errent toujours dans les rues, ils cherchent des soins médicaux en priorité, puis de la nourriture et des abris. Pendant la journée, certains tentent d'extraire de leurs maisons leurs effets personnels en espérant qu'ils soient restés intacts. Pour la troisième nuit consécutive, les gens dorment dans la rue. Ils tentent de se protéger du froid (les températures sont rudes la nuit), en se recouvrant de tout ce qu'ils trouvent, de la couverture aux sacs plastiques.
Ceux dont l'appartement est habitable ne veulent pas y retourner, de peur que l'immeuble ne s'écroule. Jusqu'à ce matin en Haïti, MSF avait vu défiler plus de 2 000 patients. Les blessures les plus fréquentes sont des fractures ouvertes, graves et nécessitant une intervention chirurgicale immédiate. Par ailleurs, je suis très fier d'annoncer que, malgré les conditions très difficiles dans lesquelles nous travaillons, nos équipes ont tout de même pu sauver une femme enceinte, qui a accouché par césarienne. Son bébé est également vivant."
Pour faire un don: Médecins Sans Frontières, BP 2000 - URGENCE HAITI, 75011 PARIS; ou faire un don en ligne : https://don.secure.msf.fr/netful-presentation-association/site/msf/MSF_DONS_HAITI/fr/donations/oneShotGift.html?co=W101C01


Attention !
A la suite du séisme en Haïti, certains d'entre vous ont probablement reçu des emails sollicitant de dons, ou des messages postés sur les réseaux sociaux. Attention: si vous souhaitez faire un don, faites-le de préférence sur les sites d'ONG dont la légitimité a été prouvée et faites attention aux informations personnelles que vous divulguez. Le FBI a émis des recommandations à ce sujet dès mercredi dernier. En savoir plus...

Sources: l'Express

jeudi 7 janvier 2010

Esprit nature pour l'année 2010 !!!

Bonnne annnéééééééééééééééééeee !!!!!

L'année commence en Ile de France avec une manifestation de la Nature qui je l'espère, nous permettra de nous connecter plus souvent avec elle : il neige, il neige, il neige.

J'adore la neige faut pas croire mais je cherche un équipement spécial neige en ville sans, si possible, ressembler à Nicolas Vanier:


D'ailleurs en parlant de nature et de neige, je suis fasciné par le parcours de cet homme (je l'ai découvert hier soir en regardant "L'enfant des neiges" (un truc dingue).

Il commence ses expéditions en traversant à pied la Laponie en 1982 (le mec a juste 20 ans) : il découvre qu'il n'est pas frileux. Ensuite, Il parcourt en 1986 et 1987 les montagnes rocheuses et l'Alaska. Oui, l'Alaska mais cette fois d'abord à pattes, puis sur l'eau et tiens pourquoi pas avec le traîneau et les chiens.

Ensuite comme il a un peu chaud, il entreprend la traversée de la Sibérie pour une expédition de 7 000 kilomètres.

Et là le truc dingue que j'ai vu hier soir:

De 1994 à 1995 , il entreprend avec sa femme et sa fille alors âgée d'un an et demi, un voyage d'un an à travers les Rocheuses et le Yukon jusqu'en Alaska. Ils commencent leur périple à cheval, passent l'hiver dans une cabane de bois qu'ils construisent eux-mêmes et finissent leur périple en traîneaux à chiens.

Je vous laisse le soin de découvrir cette affaire, et vous allez bien rigoler devant vos protections contre les coins de table et autres outils sécurité/enfant. Jamais vous n'avez fini sur le toît de votre maison hein en attendant que votre homme tue le (gros) grizzli ?



Ca, c'est d'la maman hein !

Bon, si vous voulez d'autres infos, allez voir son site : http://www.nicolasvanier.com et le film "Loup" tout frais qui vient de sortir.


Pourquoi je vous parle de Nicolas Vanier ?
- Parce que je suis une frileuse
- Parce que les aventuriers me fascinent (surtout à -30°)
- Parce que j'aime la nature

Donc connectons nous à la nature cette année, respectons là et protégeons là (même si il caille!!!)



Bonne année à vous tous !!!!