Aujourd'hui je partage avec vous une astuce de Caroline sur le site radins.com :
"Un autre excellent remède contre les pellicules : le yaourt !
Lave-toi les cheveux normalement puis verse, sur le cuir chevelu, le contenu d'un yaourt nature (ou la moitié, selon ta quantité de cheveux). Masse en douceur. Laisse agir au moins 20 minutes. Rince. Recommence ce traitement après chaque shampoing au début, puis une fois sur 2 ou 3, par la suite. "
Je ne l'ai jamais fait mais promis je la teste bientôt (hiver + calcaire + chauffage = cuircheveludemierdas) pour vous dire si ça marche sur moi ou pas !
mercredi 30 décembre 2009
mardi 29 décembre 2009
La malbouffe
Bonjour !
Comment se sont passées vos fêtes de fin d'année ? Votre repas fut-il mémorable ? Fruits de mer ? Foie gras ? Tranche de salami ? Ou avez-vous été très raisonnable ? Pas de réveil nauséeux ?
Bon, aimez-vous manger ?
Parce que moi oui. Je suis une vraie gourmande, plutôt tendance gourmet, pas du genre goret qui se gave de n'importe quoi. J'apprécie les bonnes choses, les aliments, les mets délicieux, de préférence d'agriculture biologique, surtout à Paris où on vous refourne n'importe na ouak à manger. Oui n'importe na ouak.
Le preuve ? Mon expérience d'hier. J'ai passé une journée culinaire juste ignoble.
Tout commença par le matin, soleil même pas encore levé, mains hagardes, qui tâtonnent dans la pénombre : je n'avais plus de café !
Ceux qui ne peuvent parler sans leur tasse de café avant d'aller travailler me comprendront.
Les matins où il n'y a plus de café, c'est comme une nuit qui n'en finit plus, un chocolat martiniquais sans amande amère, un tartare sans câpres, un cochon d'Inde sans dinde, mouahahhahaa bon on reprends.
Matin sans café horreur. Du coup je récupérai un thé noir à la lavande déniché à la Lavender farm de Jersey sans... lavande, il ne restait plus qu'une vieille poudre de thé noir.
A ce stade, je ne parlais déjà plus à personne. Mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi après tout.
Mais le pire était à venir.
1°, Gare de Lyon. Après s'être fait saucissonnée pendant tout le trajet en train, j'espère pouvoir m'en sortir en achetant un pain au chocolat tout chaud, réconfortant bonjour-la-vie à la viennoiserie.
Eh bé non. Il était froid. Désespérement froid. Alors que ça sentait autour de moi une succulente odeur de viennoiserie chaude (mettent-ils du parfum comme au Mac Do ou chez les fleuristes ?). De plus, en tant que pain au chocolat industrialisé, les feuilles de pâte feuilletée se détachait comme des feuilles mortes en dépression.
Inutile de vous dire que mon visage affichait "l'aigritude" d'une vieille commère en mal de racontars.
10h10 : je prends un café insipide au distributeur au boulot. Menfin c'est du café quand même. J'esquisse un demi-rictus du côté gauche du visage à un collègue.
13h00 : j'ai une envie folle de manger un hot dog américain et je bondis dans un de ces magasins de bagels qui fleurissent à Boulogne-Billancourt. Mmmmmhhhh saucisse, petits oignons, ketchup, moutarde dans du vrai pain à hot dog, genre je suis à Greenwich village et je ressemble à Jennifer Anniston ou Diane Keaton avec un gros bonnet sur la tête. Je croque dedans : c'est pas trop mal l'affaire sauf que... 4€50 pour 10 cm. 10 cm le hot dog. Un apéro quoi.
Pressentant le coup pernicieux d'une énorme dalle à quatre heures, je me dis "tiens poulette, joue la toi fête forraine ! Et si tu allais manger une p'tite crêpe sur la place des manèges ?" (oui, ils ont installé 2 manèges là pour dépenser tout ton fric à Noël). Je me commande donc une crêpe à la confiture de fraise..
ET LA..
ET LA...
HORREUR : une espèce de plastique collant acide me prend à la langue telle une glue recollant une languette de chaussure. Un machin visqueux sucré s'y agglutinant me saisit aux lèvres et je me dis "ma pauvre tu t'es gourrée, tu es en train de manger ton sac"
Et nooooonnnn !!!! nonnnnn il s'agissait bien d'une "crêpe à la confiture de fraise" à 2€50 !!!
Chers lecteurs, je n'ai pu continuer à machouiller cette chose. J'ai senti que j'avais atteint le fond de l'expérience culinaire la plus immonde à part mon séjour à Londres (et les bûches de Noël au café). Je m'en servis comme patafix. Non je rigole.
Je ne pouvais que remonter la pente. Je fis donc une chose extrêmement rare : je me rendis à un Starsbuck coffee et je commandai un espresso à 1€90. Il était délicieux, terriblement délicieux, le goût d'un soleil au réveil. Je fis mon premier sourire de la journée.
lundi 14 décembre 2009
Du givre et de F. Scott Fitzgerald
Bonjour !
Le thermomètre en région parisienne en ce moment ne passe même pas le matin la barre de 1 degré... Vous avez ressorti les damarts, les caracos en soie, les mi-bas en laine, l'écharpe en cachemire cadeau de Noël 1996, le bonnet de ski et consultez convulsivement le thermomètre "t'es sûre qu'il marche ?".
Vous allez me trouver givrée (hi hi elle est bien bonne hein je me tiens les côtes) mais je combats le froid que je ressens du matin jusqu'au soir, en pensant aux livres de F. Scott Fitzgerald (et accessoirement aux livres de Nancy Mitford - l'une des extravagantes soeurs Mitford - que je lis en ce moment) !
Eh oui chacun fait ce qu'il peut pour résister.
Ou plutôt se laisser aller dans le caniveau givrée des héroines américaines blondes (très souvent) des années 20-30 si bien décrites par Fitzgerald ?
A cause du givre.
Je suis obnubilée en ce moment par ces femmes jeunes, minces et roses qui regardaient si souvent par la fenêtre la nature pleine de givre cristallin. Souvent complètement névrosées, d'une éphémère réalité, subissant l'ennui à longueur de temps, mais toujours fascinantes, elles sévissaient dans une atmosphère étincelante de givre.
Mais le beau givre tu vois, pas le truc verglaçant où tu te casses le fémur en courant après le bus.
Non, là, la nature est radieuse (radieusement froide ok), belle, angélique (parfois comme les héroïnes même), toujours couverte d'une chape givrée, transparente comme une sculpture naturelle de glace.
Bien sûr, ces héroïnes pleines aux as ou sur le point de l'être étaient emmaillotées de manteaux en fourrure - blanche cela va de soi bonjour la note du pressing- et regardaient juste par la fenêtre les petites malignes. Elles avaient bien chaud, les poches pleines de chaufferette (je suis sur le point de commander 350 chaufferettes de poche).
Mais les hommes qui les regardaient semblaient ressentir souvent une espèce de congélation intérieure en les regardant. Un truc de dingue. Ils étaient carrément saisis par ces apparitions blondes des nuits givrées. Ceci sous fond d'arbres cristallins dans une nuit pure et étoilée.
Eh bien, je me perds dans les rêves moi aussi de jeune femme blonde (euh oui je sais j'ai beaucoup d'imagination!) glaciale mais néanmoins obsédante, piétinant le givre lors de soirées d'hiver, qui se rend à une soirée pleine de messieurs, où alanguie je répondrais laconiquement.
J'ouvre les yeux : il fait -3°, je suis à Paris, je me sens congelée et givrée mais pas l'ombre de givre sur les arbres et les buissons. Normal, les arbres et les buissons y sont rares. Et puis j'ai oublié mon manteau (long) de fourrure blanche à la maison.
Bon, j'avoue les héros de Fitzgerald se vautraient aussi dans la fête, les bikinis, la Côte d'Azur, le champagne rosé et le caviar mais allez savoir pourquoi je n'ai retenu que... le givre.
Ah j'oubliais ! Pour savoir réellement ce que les héroïnes de Fitzgerald ressentaient à l'intérieur d'elle même, courez lire rapidement Paula Fox "Côte Ouest", non non pas la série avec l'autre blonde dingo quoique...
lundi 7 décembre 2009
Votre marché de saison
Bonjour,
Petite mise au point sur les fruits et légumes de saison en ce brrr mois de décembre :
Voici le marché du mois de décembre :
Légumes
Ail
Chou de Bruxelles
Citrouille
Endive
Epinard
Navet
Poivron
Potimarron
Fruits
Avocat
Clémentine
Datte
Kaki
Litchi
Mandarine
Nashi
Marron
Noix
Pamplemousse
Pomme
De préférence bio bien sûr ! Menfin ça dépends du porte-monnaie c'est clair !
Bonne journée :-)
Petite mise au point sur les fruits et légumes de saison en ce brrr mois de décembre :
Voici le marché du mois de décembre :
Légumes
Ail
Chou de Bruxelles
Citrouille
Endive
Epinard
Navet
Poivron
Potimarron
Fruits
Avocat
Clémentine
Datte
Kaki
Litchi
Mandarine
Nashi
Marron
Noix
Pamplemousse
Pomme
De préférence bio bien sûr ! Menfin ça dépends du porte-monnaie c'est clair !
Bonne journée :-)
mardi 1 décembre 2009
"Gertrud" de Carl Theodor Dreyer
Bonjour !
Avez-vous déjà vu le film de Carl Theodor Dreyer "Gertrud" ?
Bon ok, il faut vous replonger juste en 1964 dans l'atmosphère d'un film danois noir et blanc. Oubliez les effets spéciaux ou autres, "Gertrud" est un film dans le "tout intérieur".
Voilà l'histoire en deux mots:
Gertrud, ancienne chanteuse lyrique, souhaite quitter son mari, qui va devenir ministre, afin de vivre sa passion pleinement avec un jeune pianiste. Malheureusement, ce dernier (infâme) ne l'aime pas et se moque même d'elle après leur unique nuit d'amour.
Avertie de ces calmonies par un ancien amour, Gertrud se sépare de son pianiste pour partir à Paris avec un ami. Finalement, elle terminera sa vie seule et heureuse en province.
Je vous donne vraiment les grandes lignes de l'affaire.
Au début, en voyant le visage ravagée de déprime de Gertrud (+ un silence terrible dans le film) même dans le plus grand élan de son amour, je me suis dit "Madré de Dios, on est en automne, je devrais regarder plutôt Le gendarme et les gendarmettes !!". Surtout qu'à l'époque au Danemark, je peux vous dire que les robes de ces dames étaient plutôt du genre je-t-étouffe-le-cou et je-te-scinde-les-poignets. C'était pas folichon folichon.
J'ai eu le sentiment qu'on n'était plus en 1964 mais en 2009. Déjà à cette époque C.T Dreyer dressait un tableau de l'insatisfaction chronique de la nenette névrosée en puissance.
Bien sûr, le seul homme qu'elle veut ne l'aime pas. Le mariage apparaît comme la mort à petit feu, l'homme qui ne comprend rien à rien, le travail dévoreur, la recherche de la notoriété, la solitude, tout ceci dans une narration à peine feutrée dans des teintes sublimes de noir et de gris.
"Aimer c'est vraiment un bien grand mot. Tu aimes tant de choses. Tu aimes le pouvoir. Tu aimes l'honneur. Tu aimes toi-même, tu aimes ton intelligence ainsi que tes livres et tes cigares. Je suis sure que tu m'as aimé de temps à autres (…) Tu penses à ton travail. C'est pire que de l'indifférence, c'est un manque de sensibilité. (…) Il est dans la nature de l'homme de travailler, de créer mais cela ne doit pas lui faire oublier sa femme. L'homme avec qui je veux vivre doit m'appartenir entièrement (…) La femme qui pourrait te rendre fou n'existe pas (...) Il y a eu quelque chose entre nous qui ressemblait à de l'amour."
Je vous le dis : arrêtez de regarder des films/livres/BD (quoique le dernier Zep est terrible) sur le pourquoi des hommes et des femmes, achetez ce film et vous saurez tout !
Avez-vous déjà vu le film de Carl Theodor Dreyer "Gertrud" ?
Bon ok, il faut vous replonger juste en 1964 dans l'atmosphère d'un film danois noir et blanc. Oubliez les effets spéciaux ou autres, "Gertrud" est un film dans le "tout intérieur".
Voilà l'histoire en deux mots:
Gertrud, ancienne chanteuse lyrique, souhaite quitter son mari, qui va devenir ministre, afin de vivre sa passion pleinement avec un jeune pianiste. Malheureusement, ce dernier (infâme) ne l'aime pas et se moque même d'elle après leur unique nuit d'amour.
Avertie de ces calmonies par un ancien amour, Gertrud se sépare de son pianiste pour partir à Paris avec un ami. Finalement, elle terminera sa vie seule et heureuse en province.
Je vous donne vraiment les grandes lignes de l'affaire.
Au début, en voyant le visage ravagée de déprime de Gertrud (+ un silence terrible dans le film) même dans le plus grand élan de son amour, je me suis dit "Madré de Dios, on est en automne, je devrais regarder plutôt Le gendarme et les gendarmettes !!". Surtout qu'à l'époque au Danemark, je peux vous dire que les robes de ces dames étaient plutôt du genre je-t-étouffe-le-cou et je-te-scinde-les-poignets. C'était pas folichon folichon.
Et finalement, je me suis prise au jeu.
J'ai eu le sentiment qu'on n'était plus en 1964 mais en 2009. Déjà à cette époque C.T Dreyer dressait un tableau de l'insatisfaction chronique de la nenette névrosée en puissance.
Bien sûr, le seul homme qu'elle veut ne l'aime pas. Le mariage apparaît comme la mort à petit feu, l'homme qui ne comprend rien à rien, le travail dévoreur, la recherche de la notoriété, la solitude, tout ceci dans une narration à peine feutrée dans des teintes sublimes de noir et de gris.
"Aimer c'est vraiment un bien grand mot. Tu aimes tant de choses. Tu aimes le pouvoir. Tu aimes l'honneur. Tu aimes toi-même, tu aimes ton intelligence ainsi que tes livres et tes cigares. Je suis sure que tu m'as aimé de temps à autres (…) Tu penses à ton travail. C'est pire que de l'indifférence, c'est un manque de sensibilité. (…) Il est dans la nature de l'homme de travailler, de créer mais cela ne doit pas lui faire oublier sa femme. L'homme avec qui je veux vivre doit m'appartenir entièrement (…) La femme qui pourrait te rendre fou n'existe pas (...) Il y a eu quelque chose entre nous qui ressemblait à de l'amour."
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