
Ouf, j'ai enfin fini de lire la correspondance et la biographie de Karen Blixen (eh oui encore obsédée) ! Je le dis encore une fois : c'était une vraie dame hors du commun. A t-elle été heureuse ? C'est une bonne question. Côté amour, ça a été le fiasco le plus complet. Elle n'a pas pu avoir d'enfants et elle a payé de ses oeuvres, son deuil de l'Afrique. M'enfin, elle aurait pu finir à moitié folle dans un asile au Danemark. Ca c'est de la vraie résilience !! ...donc ou en étions-nous ? Karen arrive en Afrique. Sitôt arrivée, elle épouse Bror (vous vous rappelez ? Le frère de son premier amour !). Et là je ne peux que vous conseiller de lire "Une ferme africaine" qui est juste un chef d'oeuvre. Ca c'était une femme ! Avec des bottes en caoutchouc et tout, le pantalon entré dedans. Ainsi, vous connaîtrez via l'intéressée elle-même les détails de cet extraordinaire passage au Kénya, plus précisément à Monbasa. Malheureusement, Karen dû retourner au Danemark chez sa ptite maman, et c'est là que nous sommes dans l'une des merveilleuses preuves de la résilience de l'être humain : elle devint écrivain. Et non pas juste écrivain comme ça hein, non : GERBT (Grand Ecrivain Reconnu Bourré de Talent). Karen commença sa deuxième vie en publiant ses célèbres contes dont Le festin de Babette. Revers du décors, elle ne retrouva jamais le grand amour selon la légende et habita toujours chez sa mère.
Elle ne revint jamais en Afrique.